Débat d’orientation budgétaire pour 2023: faire face à un environnement économique perturbé
La bonne gestion financière de la Ville lui permet d’afficher une situation saine, mais nous devons faire face à un contexte économique national qui se dégrade. L’élaboration du budget 2023 s’inscrit en effet dans un environnement perturbé. Les impacts de la crise sanitaire sont encore perceptibles et marquent durablement certaines recettes de fonctionnement. En outre, les phénomènes d’inflation constatés fin 2021 se sont amplifiés en 2022 avec la crise énergétique engendrée par la guerre en Ukraine et vont impacter encore davantage 2023.
Les grands axes du budget 2023 s’inscrivent dans une perspective de recherche de nouveaux équilibres :
- La maîtrise des dépenses de fonctionnement qui devront respecter le plafonnement introduit par les contrats de confiance issus de la loi de programmation des finances publiques. La Ville engage des actions importantes en vue de réduire ses dépenses pour compenser la forte hausse des coûts d’énergie en 2023, tout en maintenant la qualité des services, ceci dans une démarche de sobriété encouragée au niveau national.
- Le nécessaire recours au levier fiscal afin de compenser à court terme les effets de l’inflation et de maintenir sur le long terme les équilibres financiers de la ville.
- La préservation de notre capacité à investir. Les principales opérations prévues en 2023 atteignent un montant de 17 millions d’euros et permettront de renforcer encore la qualité de l’offre de services éducative, sportive et culturelle, à travers des projets d’envergure tels que la réhabilitation du complexe sportif Mimoun.
- La maîtrise de la dette. Début 2023, la dette s’élèvera à 126 euros par habitant, un taux d’endettement nettement inférieur à celui des communes de même strate démographique où la dette par habitant atteint en moyenne 1343 euros.
- La préservation d’un niveau de service très élevé à destination des Isséens.
- La capacité à faire face aux imprévus découlant de la situation internationale.
Dans ce contexte, la hausse des tarifs publics locaux, rendue nécessaire par l’inflation, reste inférieure à celle-ci pour les activités périscolaires. Pour la restauration scolaire, le Conseil municipal veille à préserver les familles les plus modestes, en conservant le prix plancher de 55 centimes pour un repas et en appliquant une hausse de 1,5 % pour la moitié des familles. Pour les familles de revenus supérieurs au plafond actuel, de nouvelles tranches sont créées avec un prix du repas qui progresse jusqu’au montant maximum de 8,20 euros par repas (rappelons que le coût d’un repas pour la ville est de plus de 13 euros). A noter, comme largement communiqué dans les écoles, que les familles qui ne l’ont pas encore fait sont invitées à calculer leur quotient familial sur www.issy.com/qf2023.