Immobilier tertiaire : Issy ne connait pas la crise

La crise Covid, la généralisation du télétravail, un ralentissement de la croissance de la population active ou encore les incertitudes économiques et géopolitiques ont entraîné un ralentissement du marché immobilier de bureaux en Île-de-France. Un marché qui s’est toutefois recentré vers Paris et vers quelques communes de l’Ouest parisien parmi lesquelles Issy-les-Moulineaux qui affiche des taux de vacance bien en-deçà de la moyenne régionale qui a atteint les 10,3% en janvier 2025 selon les derniers chiffres d’Immostat qui font référence. Ainsi, au 30 septembre 2024, le taux de vacances sur la Ville était de 6,5%, soit l’équivalent de 69 000 m2 sur un volume total du parc tertiaire de la Ville de 1,061 million de m2 . Un taux moyen stable depuis 2008 (6,9%) et bas en comparaison de celui de La Défense (19%) ou encore de Boulogne-Billancourt (9%).

Il faut souligner que les immeubles tertiaires d’Issy-les-Moulineaux sont de bonne facture et de nombreux chantiers en cours pour leur modernisation attestent d’une attractivité toujours soutenue et d’une appétence forte pour les bâtiments tertiaires neufs ou restructurés aux dernières normes environne mentales. Ainsi, nombre d’entreprises de tout premier plan continuent-elles de s’implanter sur la ville à l’image de General Electric-Vernova, NGE, AEMA/Macif, Warner Bros ou y restent fidèles comme Arte ou Johnson & Johnson. 

Ajoutons que certaines surfaces vides comptabilisées dans les statistiques ne sont en fait que «  gelées  » le temps de réaliser des travaux de rénovation ou de restructuration à l’exemple d’Everyday, rue du Passeur de Boulogne, d’Equilis et GoodLife, rue Camille Desmoulins, ou encore Covea, rue Rouget de l’Isle.