Issy dans le top 5 des villes « vertes » en Île-de-France
Le Parisien indique avoir compilé une vingtaine de critères répartis en plusieurs catégories (habitat, mobilité, pratiques écologiques, chauffage…). Un coefficient a été affecté à chacun d’entre eux, ce qui a permis d’obtenir une note finale pour chaque commune de plus de 20 000 habitants. Pour classer les communes métropolitaines selon la possibilité qui y est offerte de vivre de façon « écolo », le quotidien a étudié trois grandes thématiques : les bonnes pratiques, l’environnement et l’habitat. Puis a noté les bonnes pratiques de la commune, (transports en commun, propreté du parc automobile, aménagements cyclables, traitement des déchets, producteurs et distributeurs bio dans la commune, etc.).
Concernant la place de l’environnement, le journal a calculé la part de la surface d’espaces verts dans et autour de la commune, ainsi que les jours de pollution. Il a aussi noté la part de la commune qui était artificialisée en 2021 et quelle portion l’avait été depuis 2009, ainsi que le nombre d’écoquartiers qui s’y trouvent. Il a intégré à son calcul la proportion des logements qui disposent d’un mauvais DPE (F ou G). Et pris également en compte le mode de chauffage, en attribuant un bonus aux communes ayant une bonne part de leurs foyers reliés à un réseau de chauffage urbain, souvent plus responsable et économique. Enfin, il a considéré la part des artisans du bâtiment labellisés RGE (reconnu garant de l’environnement), très utiles pour les travaux de rénovation thermique.
Le journal explique la place d'Issy-les-Moulineaux par son île Saint-Germain, son métro, sa forêt urbaine, une installation de géothermie, et parce qu'elle « profite de ses moyens financiers pour développer des projets technophiles verts », note l’urbaniste. Même si dans l'exemple cité (la mise à disposition de triporteurs à hydrogène pour les livraisons de commerçants), la ville n'a rien dépensé, le dispositif ayant été financé par les entreprises.
Ce classement s'inscrit dans la stratégie municipale "Agir pour le climat" qui donne des résultats intéressants. Ainsi, selon le très officiel Observatoire des Territoires, chaque Isséen émet 2,17 tonnes de CO² par an contre 6,63 par un Français moyen, soit trois fois moins.