Des mesures pour pacifier et partager l'espace public
Pour accompagner le développement des modes de déplacements alternatifs aux transports en commun et aux voitures dans les premières semaines du déconfinement, tout en assurant la sécurité des usagers, André Santini a pris un arrêté municipal, le 14 mai dernier, pour réduire la vitesse de circulation à 30 km/h sur l'ensemble des voies de la commune d'Issy-les-Moulineaux, à l'exception du Pont d'Issy (RD50) et des quais de la Bataille de Stalingrad et Président Roosevelt (RD7) où existent des pistes cyclables indépendantes de la voirie.
La mesure ne s'applique évidemment pas aux services de secours et d'urgence.
Parallèlement, des aménagements pour la circulation des cyclistes ont été réalisés sur la RD50 reliant le Pont d'Issy à Vanves (rue Rouget de Lisle, Bd des Frères Voisin, Bd Gambetta, Bd Voltaire) et la RD989 reliant la Porte de Versailles à Meudon (rues Ernest Renan, Général Leclerc et avenues Victor Cresson et Verdun). Des chevrons et logos vélos blancs ont été apposés au sol, sur la voie de droite dans le sens de circulation. Il s'agit d'installations provisoires et des aménagements plus pérennes sont à l'étude, tout comme l'aménagement d'autres axes.
Ces aménagements viennent compléter ceux du département des Hauts-de-Seine pour relier les pistes cyclables des berges de Seine à Paris. Cela correspond à la partie des voies sur berges qui empêche aujourd’hui de disposer d’un parcours continu entre la voie Georges Pompidou à Paris et la RD 7 Vallée Rive Gauche.
L’instauration de ces mesures ont pour objectif de pacifier et de partager l’espace public en privilégiant les modes les plus vulnérables (piéton et vélo) sur la voiture, le bus et les poids lourds.
D’une part, les vitesses réduites favorisent la prise en compte des différents usagers de la voirie. Les automobilistes ont plus de temps pour anticiper la présence des vélos et piétons sur les chaussées ou les trottoirs. Les cyclistes peuvent ainsi se déplacer avec une plus grande sérénité.
D’autre part, l’abaissement de la vitesse de circulation en ville réduit la pollution atmosphérique. En effet, les freinages et accélérations sont moins brusques et moins fréquents. Cette mesure qui favorise très nettement l’application des principes de l’éco-conduite permet donc au trafic routier d’être moins polluant et préserve la qualité de l’air.