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Après « Plus le Temps », « All in One » et « Garder le Cap », Misty Lion revient sur le devant de la scène avec un nouvel album intitulé «Organique ».

Fondateur de Misty Lion, Rico Chapelet Lacan est un enfant d’Issy devenu au fil du temps auteur, compositeur et interprète.

Empreint d’un rythme world reggae pop, ce nouvel album vous propulse vers une énergie dansante, enivrante, chaloupée de paroles conscientes et vivantes.

Nous sommes allés à la rencontre de cet artiste dont les textes suscitent une prise de conscience et des actes responsables dans un message de paix.

Vous revenez sur la scène d’Issy-les-Moulineaux après avoir joué sur celle du RFM Music Show sur l’île Saint-Germain il y a quelques années. Qu’est-ce que ça représente pour vous?

Rico Chapelet Lacan : Après avoir joué aux côtés d’une multitude d’artistes, je voulais créer mon propre événement pour la sortie de ce nouvel opus. Voilà pourquoi j’ai choisi la Halle des Épinettes.

C’est toujours excitant et en même temps très intéressant de jouer dans une ville que l’on connait. Et qui plus est, à Issy-les-Moulineaux, de voir les gens avec qui j’ai grandi assister à mes concerts et danser devant la scène, il y a comme une ambiance de retour à la maison, de fête de « la grande famille ».

Quelles sont les recherches esthétiques et l’esprit qui nourrissent vos textes, vos musiques ?

R. C. L. : Je prends la sève de ma plume dans les choses de la vie, la nature… Le quotidien alimente la plupart de mes chansons et je développe sur l’amour, la mort et dans tout ce que cela comporte.

Pourquoi avoir choisi le reggae ? La musique, on ne la choisit pas, c’est elle qui nous choisit. J’avais 14 ans, j’étais un gamin un peu effronté et puis je découvre Bob Marley que me fait écouter un ami, alors qu’à l’époque j’étais plutôt dans une influence soul, Motown, et j’écoutais aussi du rap avec LL Cool J, Public Ennemi.

Même si j’étais toujours très hétéroclite, j’écoutais de Mozart à Deep Purple, de Hendrix à Marvin Gay, Gainsbourg, Brel, Aznavour… le reggae a été un révélateur à travers la puissance des mots, des thèmes de travailler sur le fond, sur l’esprit.

C’était comme ouvrir un journal que je pouvais écouter sans lire, c’était comme un journal du quotidien et de me sentir moins seul. Au passage, j’ai beaucoup apprécié que la commune rebaptise le PACI, Charles Aznavour, c’est un bel hommage à ce grand artiste.

Le reggae m’a apporté cette voie spirituelle, cette conscience de l’autre, de la vie, de ce que cette musique dégage à travers une vibration positive et humaniste.

Vous sortez votre quatrième album. Comment le qualifiez-vous ?

R. C. L. : Cet album s’appelle « Organique », pour revenir à cette conscience du vivant, de nous éloigner de cette impression du facile, de l’avoir, de rompre avec cette référence et revenir plutôt vers l’être, l’autre et le « soi-même».

J’ai voulu y mettre une approche rythmique riche où je reviens à des influences plus pop, plus funk, plus soul avec une volonté de faire danser.

J’ai voulu contribuer à quelque chose de plus vivant, moins mécanique où la société est un espace d’expression plus qu’un modèle de consommation. Même si un arbre n’a pas de coeur, il est organique, il est constitué d’atome, il est bien là, vivant. C’est là que j’ai souhaité m’approcher avec ce nouvel opus, « Organique », revenir au vivant ! »

Concert vendredi 18 décembre sur la page Facebook du Réacteur

Le Réacteur accueille en partenariat avec PIND une étape du Re-Bordel Tour en Live Streaming, l’épopée rock’n’rollesque The Hyènes et Cali.

Depuis sa création en 2006, The Hyènes n’a pas soufflé une seconde. De la BO « Enfermé dehors », d’Albert Dupontel, deux albums, deux tournées, des créations originales et de nombreuses collaborations, c’est au total plus de 400 concerts en France, Suisse, Belgique, Espagne.

Cali et The Hyènes ont donné naissance au « Bordel Tour », il y a plus de 10 ans : une série de concerts débridés avec quelques invités de choix pour la beauté du geste et le mélange des genres.

« Le Bordel Tour » en concert vendredi 4 décembre à partir de 20h en Live Streaming depuis la Halle des Épinettes.

Concert à suivre sur la page Facebook du Réacteur

« Il n'y a pas moyen de polir un hérisson », disait Aristophane, mais les musiciens éclairés de Hedgehog piquent par leur « savoir-faire » dans les standards blues les plus électriques. Et Laura, la chanteuse des Traps qui rejoint ce side-project, y apporte par sa voix puissante, la douceur qui leur manquait. Très rock mais pas piquant !

Grandma’s Ashes est un power trio féminin à la croisée du rock progressif et du stoner. Le groupe vous promet de lourds riffs de guitare soutenus par l’assise d’une section rythmique qui trouve l’équilibre entre l’efficace et l’alambiqué. Les titres du trio alternent entre passages calmes, leadés par une voix claire et délicate, et passages instrumentaux lourds, parfois techniques, qui affirment leur identité sonore.  

Samedi 19 décembre - La Halle des Épinettes

Concert à suivre sur les pages Facebook : Le Réacteur et La Halle des Épinettes