The Voice : l’Isséen Robin Motheron intègre l'équipe de Zazie
Certains Isséens connaissent déjà sa musique : Robin se produit régulièrement aux scènes ouvertes du Réacteur (scène musiques actuelles d’Issy-les-Moulineaux). Habitant du quartier des Epinettes depuis deux ans, l’Isséen va pouvoir faire découvrir sa voix à des millions de téléspectateurs. Le musicien a été sélectionné pour participer à l’émission The Voice : la plus belle voix. Ce télécrochet diffusé sur TF1 pour sa 12e saison a pour ambition de dénicher les futurs talents de la chanson française et a servi de tremplin à des stars comme Kenji Girac, Louane, Les Fréro Delavega ou encore Camille Lelouche.
A la veille de la diffusion de l'audition à l'aveugle, nous avions recueilli les impressions du candidat isséen.
Issy.com : Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Robin Motheron : Je suis originaire de l’Yonne. Comme mon père était musicien, je me suis mis très tôt au chant et au piano. La musique ne m’a depuis jamais lâché. Je suis monté en région parisienne en septembre 2020. En cherchant à participer à des scènes ouvertes, j’ai découvert le Réacteur. Aujourd’hui, je donne également des cours de piano pour la classe Cham du collège Victor Hugo, en plus de mon travail d’animateur de loisirs à Boulogne-Billancourt.
Que représente la musique dans votre vie ?
Je suis quelqu’un d’introverti et la musique me permet de m’exprimer, de passer des messages. Sur scène, c’est le seul moment où j’arrive à me sentir bien devant un grand nombre de personnes.
A quel moment avez-vous décidé de participer à The Voice ?
The Voice est l’un des meilleurs tremplins actuels en France quand on veut se faire connaître dans l’industrie musicale. Il fallait donc que j’essaye ! J’ai envoyé des vidéos à l’équipe de production sans grand espoir. Puis j’ai été finalement appelé pour passer des castings, à Paris. C’était une première pour moi. Après plusieurs étapes de sélections, on m’a annoncé que j’avais été choisi parmi les 50 000 candidatures de cette saison. Pour moi, c’était le graal !
Quel type de chanson avez-vous choisi pour les auditions à l’aveugle ?
J’ai choisi une vieille chanson française. J’aime ce genre de morceaux avec des textes forts, poétiques. Elle raconte les occasions manquées, le temps perdu et nous invite à prendre du recul. A faire ce qui nous tient à cœur pour ne pas avoir de regrets.
Qu’est ce que cela fait d’être sur la scène de The Voice ?
Vous n’imaginez même pas ! Je suis d’un naturel très stressé. Alors, pendant le tournage, je ne tenais pas en place. J’ai atteint des sommets en termes de stress ! Mais dès que je suis arrivé sur le plateau et que j’ai commencé à chanter, tout s’est envolé. J’étais dans mon élément.
Je n’ai pas encore vu mon passage. Je le découvrirai en même temps que les téléspectateurs. Mais je pense avoir réussi à transmettre ce que je voulais. Et c’était une expérience formidable à vivre.