Semaines isséennes des Droits de l'Enfant : rencontre avec Laura Flippes
Le programme coordonné par le CLAVIM est, cette année, riche en événements sportifs en tout genre. Et à cette occasion, le CLAVIM a pu rencontrer la handballeuse française Laura Flippes. La championne olympique a ainsi pu raconter son parcours, mais également partager sa vision du sport et l'importance des valeurs sportives.
Pourriez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours sportif ?
Laura Flippes : Je suis issue d’une famille de handballeurs, j’ai commencé le handball à l’âge de 5 ans à Lingolsheim. Je suis rentrée en sport étude à Strasbourg tout en étant au club de l’ATH. Puis je suis rentrée au centre de formation de Metz, j’ai eu la chance de signer mon premier contrat professionnel en 2015 également à Metz et depuis l’été 2020, je suis à Paris92. Du côté international, ma première convocation a été pour la préparation des JO de Rio en 2016 mais je n’ai pas eu la chance de pouvoir participer à la compétition. J’ai rejoint le groupe à nouveau en septembre 2016 et eu la chance de faire toutes compétitions depuis.
Qu’est-ce qui vous a poussé à pratiquer ce sport à ce haut niveau ?
L.F. : Rien en particulier, j’ai commencé le handball très jeune, j’étais avec mes copines et mes cousins, au fur et à mesure des années, je me suis prise au jeu.
Quel est votre plus beau souvenir sportif ?
L.F. : J’en ai beaucoup trop, je ne peux en choisir qu’un : Mondial 2017, Euro 2018, JO 2021, première finale avec Metz... Cela sont les plus marquants mais il y en a tant d’autres !!
Quels sont vos projets, vos perspectives sportives, notamment à l’approche des JO de Paris en 2024 ?
L.F. : Je ne me projette pas encore aussi loin, aujourd’hui je suis pleinement dans le début de saison avec Paris92, la suite on verra plus tard.
Au même titre que l’éducation, la culture ou la santé, le sport est un des droits fondamentaux des enfants. Quelles sont à vos yeux les valeurs sportives qui vous semblent les plus importantes ?
L.F. : Le partage, la solidarité, l’esprit d’équipe, la combativité.
Le sport est-il à vos yeux un levier dans la lutte contre la discrimination et l’exclusion de certains enfants, notamment ceux souffrant d’un handicap ?
L.F. : Oui, j’en suis persuadée car finalement le sport permet de se réunir et d’oublier tout ce qui a autour pour se mobiliser vers un seul objectif peu importe qui on est.
Quel message souhaiteriez-vous passer aux plus jeunes ?
L.F. : Le sport doit être avant tout un plaisir mais c’est aussi un moyen pour connaître son corps, ses limites et apprendre à les repousser.