Mis à jour le 28 juin 2023

« Vivre en immersion », « créer des amitiés » : paroles d’Isséens partis dans une ville jumelle

Partis en voyage avec la Ville, lors d’échanges scolaires ou de projets dans des villes jumelles, des Isséens racontent leur expérience.
Solal Roubine, chanteur isséen, a pu partir en Corée du Sud pour un projet musical, grâce au jumelage de la ville.

Solal Roubine, des concerts et un clip en Corée du Sud

« J’ai commencé à voyager avec la ville dans un premier temps au collège, au Pays de Galles, en Italie puis en Grèce grâce au CLAVIM [association Cultures, Loisirs, Animations de la Ville d'Issy-les-Moulineaux, ndlr]. Je me rappelle avoir pu gagner en autonomie et en confiance pour mes futurs voyages en tant qu’adulte !

J’ai ensuite choisi de faire une carrière en tant que compositeur et musicien. Grâce au jumelage d’Issy avec un district de Séoul et le Réacteur [scène de musiques actuelles d’Issy, ndlr], j’ai pu partir faire des concerts en Corée du Sud. Une première fois il y a 5 ans pour deux concerts, et une deuxième fois en 2022 pour cinq concerts donc une tournée plus conséquente. Avec un soir, une

scène devant 2 500 personnes.

Ça a été une expérience humaine incroyable. J’ai lié à travers ces deux voyages des liens d’amitié avec des Coréens. Pour ma carrière, cela a été un énorme tremplin en termes d’expérience de scène. J’ai également tourné un clip à Séoul, pour mon titre Perdu (visible sur YouTube). Cela m’a permis de montrer au public français que ma musique voyage. C’est une super mise en lumière de mon projet. »

Hilda, partie en Corée après un échange YEP

« J’ai toujours été intéressée par la culture coréenne. C’est pour cela que j’ai participé au YEP (Youth Exchange Programm : Programme d’échange jeunesse), un échange de jeunes entre Issy-les-Moulineaux et Guro, ce qui m’a permis de découvrir la Corée du Sud. C’était une belle opportunité car je n'aurais pas eu les moyens de m'y rendre de moi-même.

Plus tard, dans le cadre de mes études à l'INSA Lyon (Institut National des Sciences appliquées), je devais étudier au moins 2 mois à l’étranger. J’ai choisi la ville de Séoul. Je n’y serais sans doute pas allée si je n’étais pas déjà partie en Corée avec le YEP. Je ne me lançais pas dans l'inconnu. Une fois diplômée, j’ai poursuivi mes aventures à l’international : je me suis installée en Irlande un an et demi pour y vivre et travailler. J’espère pouvoir un jour travailler au Japon pour quelques années. »

Clémence, un service civique en Allemagne

« J’ai toujours été passionnée par les langues, c’est donc assez naturellement que j’ai intégré une licence d’anglais et d’allemand après le lycée. Grâce à la ville d’Issy, j’ai pu faire un service civique à Weiden il y a quatre ans. 

Pendant une année entière j’ai pu vivre en immersion dans la culture et la langue allemande tout en faisant de nouvelles rencontres aussi bien françaises qu’allemandes et créer des amitiés durables.
Clémence

À l’heure actuelle, j’ai pu valider ma licence en langues haut la main suite à mon volontariat qui m’a aussi donné la confiance de partir une année entière en Erasmus et de faire un stage en Allemagne. Cette expérience m’a permis de développer mon intérêt pour l’échange et le développement de projets internationaux. Aujourd’hui, je ne me vois pas travailler dans un environnement uniquement français, une dimension internationale et interculturelle sera indispensable quel que soit le cadre dans lequel je travaillerai, en France ou à l’étranger. »

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